Jolie Foulée fait peau neuve : encore moins de course à pied et plus de cul !
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20 octobre 2014
19 octobre 2014
THERE IS NO FINISH LINE
L'hiver est bientôt là. Le froid arrive. La motivation baisse. Les blessures cassent le moral. L'inspiration nous fuit. Il nous faut marquer une pause afin de nous aérer l'esprit. Jolie Foulée et sa team vous abandonnent. Une parenthèse, une mise au vert ou un point final, une ligne d'arrivée.
11 octobre 2014
CONVERSATION INTIME AVEC CARL LEWIS
10h, Walter
PPK à la main, le Dieu des stades Carl Lewis s’apprête à faire un carnage
donner le top départ de cette édition 2014 du 10K Paris Centre. Bien que bannis
des stades pour des raisons évidentes de sécurité depuis les JO de Vancouver en
2010, les organisateurs du 10K Paris Centre n’ont pas hésité à fournir un pétard
au maestro.
La dernière fois qu’un coureur s’est amusé à manipuler une arme à
feu, bien mal lui en a pris… Par chance, aucun blessé
intentionnel n’est à déplorer. Notre team est prête à conquérir une nouvelle médaille.
Jolie Foulée sous le signe du V. |
Tandis que les 10 000 participants s’en vont
suer tranquillou, Carlito en profite pour rejoindre l’Hôtel du Louvre, charmant
petit cottage 5 étoiles Parisien, où il a l’honneur de nous recevoir pour
échanger en toute intimité. Fidèle à leur slogan « Toujours avec
vous », ces coquins d’RTL sont également de la partie, accréditation
officielle à l’appui, pour venir tirer les vers du nez de notre champion. Le
brief presse est clair, ce sera 5 minutes et pas une de plus, sous peine de
finir disqualifié comme notre poto Jon Drummond.
"Spéciale contre-enquête investigation exclusive" Jamais sans son micro rouge. |
Nous
voici donc dans la suite de King Carl, prêts à poser nos questions toutes plus
rigolotes les unes que les autres. Ce premier de la classe mais néanmoins bon
camarade de chez RTL se positionne stratégiquement au premier rang à quelques
centimètres de notre hôte. Déterminé à l’enquiquiner sur ses boissons d’avant
course et son contemporain Jamaïcain, notre homologue du jour la jouera finalement
low-profile et se contentera de quelques banalités sur son séjour parisien. De
leur côté , Lionel et Ben préfèrent la jouer fun et décalé, petite prise de
risque donc face au nonuple (9 pour les gros nazes) champion Olympique.
Petite grille de Loto avant l'entretien de Carlito. |
Champion
Olympiques à 9 reprises, 8 titres de champion du monde, nous voici face à lui,
en toute simplicité, sans ses kilos d’or autour du cou. La troisième place de
Lionel au cross junior du Loroux-Botterau ne semble pas faire effet et
l’immense athlète qu’il est ne se laissera pas amadouer non plus par la justesse
de notre pilosité faciale. En fins journalistes sportifs que nous sommes, on se
répartit à la va vite les 4/5 questions finalisées quelques minutes auparavant
sur le coin d’un buffet Louis XVI. Un peu de fraicheur et de spontanéité ne
peut pas faire de mal. Top chrono, ça y est, l'interview est lancée. De la même
manière que nous laisserions notre siège à une personne âgée dans le métro
parisien ; c’est avec toute la professionnalité que requiert la fonction
que nous laissons notre respectueux aîné RTL poser la première question. S’en
suit un ping-pong journalistique digne des plus grands débats présidentiels,
effectué dans la langue de Check-Spears. Entre incompréhension, tranches de
rires et autres galéjades verbales nous vous proposons de lire notre interview
exclusive de Monsieur Carl Lewis.
Starting from the bottom now we're here ! |
Jolie Foulée: M. Lewis, vous avez été l’un des
plus grands champions de tous les temps dans des épreuves majeures en athlétisme. Si vous pouviez pratiquer un
sport totalement différent aujourd’hui, quel serait-il ?
Carl Lewis: Football.
Clairement le football, car c’était le deuxième sport que je pratiquais à
l’époque et j’étais plutôt pas mal. Pas le foot US, “God no” ! Le foot européen.
J’y ai joué pendant 6 années.
JF: Retour en 1984. Vous êtes drafté
en 10ème position la même année que Michael Jordan. Pensez-vous que
MJ aurait pu être un champion en athlétisme ?
CL: MJ
était un super athlète, il aurait été bon dans tous les sports qu’il aurait
souhaité pratiquer. S’il fallait désigner un sport en particulier et en prenant
en compte sa taille je dirais le saut en hauteur.
JF: D’ailleurs quel était votre
niveau en basket ?
CL: J’ai
été drafté par les Chicago Bulls ! (rire / Lol) C’est ça mon niveau au
basket ! Mais je n’ai jamais joué, tu vois cette main elle ne peut même
pas tenir un pamplemousse, elle est trop petite !
"C'est l'histoire d'un belge, d'un chinois et d'un canadien..." |
JF: En quoi être une inspiration est
important pour vous ?
CL: Je fais
beaucoup d’exercices aujourd’hui, mon objectif est de rester fit et de me
sentir bien. Ma mère est une réelle inspiration, elle a 84 ans et est toujours
en forme ! Quand je viens sur ce genre d’événement comme aujourd’hui à
Paris, c’est appréciable de voir les gens se rappeler de la condition physique
que j’avais et que j’essaye de garder aujourd’hui ! Je n’ai clairement pas
envie qu’on me croise au coin de la rue et qu’on se demande si Carl est dans
les parages ou non ! C’est plaisant quand les gens te croisent et se
remémorent les grands moments de compétition de l’époque.
Maintenant
que je suis coach, c’est encore plus important (Ndlr: Carlito est coach de l’université
de Houston, Texas). Vous devez constamment essayer d’inspirer les gens. J’ai un
fils de 19 ans qui me répète toujours qu’il me battra et je lui réponds essaye
un peu pour voir ! Je pense que chacun cherche à être inspiré, et moi-même je
fonctionne comme ça. C’est la même chose quand je suis avec mes athlètes, ils
me demandent comment progresser chaque jour, ce qu’ils peuvent faire de mieux
ou de plus. Je veux juste être une source d’inspiration pour les autres comme
les autres sont une source d’inspiration pour moi. C’est pourquoi encore
aujourd’hui je fais beaucoup de sport, je continue de travailler et de
transmettre aux autres. Regardez aujourd’hui l’énergie au départ du 10KM Paris
Centre était juste énorme !
9 octobre 2014
10KM PARIS CENTRE 2014 - 10 000 CONNARDS SUR LA LIGNE DE DÉPART
Chacun s'aligne sur le départ avec les idées claires sur son objectif.
Lionel et Ben ont préféré prétexter une interview avec Carl Lewis pour ne pas
s'aligner et éviter une humiliation cuisante sur le bitume. Eliot s'est cette
année dissimulé dans la team du retrait des dossards pour profiter des
avantages de la course tout en s'épargnant la souffrance des 10km. Cosette, Cédric,
Idris, Jérémie, Julie et Lilian sont quant à eux bien déterminés à battre leurs records personnels.
Avant que le départ ne soit donné, la team Jolie Foulée a déjà signé une remarquable performance. Fraîchement débarqué d'Amsterdam, Cédric, le Yohan Diniz du Congo, réalise pour la première fois de l'histoire un sans-faute. Il n'oublie pas de retirer son dossard, pense à apporter son certificat médical et a même emporté avec lui des chaussures de running. C'est donc confiante que la team se présente sur la ligne de départ, SAS moins de 45min. La confiance justement, elle va en prendre un sacré coup lorsque notre Denis Brogniart national converse au micro avec Carl Lewis quelques instants avant le coup de feu. Alors que nous sommes convaincus que Denis va cordialement proposer à Carl de participer à la nouvelle saison de Ko-Lanta, il lui tend le pistolet pour donner le départ. "Putain ! Fais-pas le con Carl !" nous exclamons-nous lorsqu'il pointe le gun en direction des 10 000 coureurs. Il tire. Vers le ciel. Ouf ! Ça y est, la meute est lancée à toute allure à la poursuite de son objectif. Au deuxième kilomètre nous apercevons le fameux raccourci qui pourrait nous faire gagner la course avant-même de l'avoir véritablement courue. Nous poursuivons finalement la rue de Rivoli en nous disant qu'il serait trop con d'esquiver le ravitaillement du km 5. Si "ravitailler c'est tricher", il est en revanche particulièrement jouissif de pouvoir balancer le verre de Powerade sur les coureurs qui nous ont pris pour lièvre. Le faux-plat des Grands Boulevards nous fait regretter d'avoir fait les cons le km précédent. "Bordel, Chipotle est fermé !". Nos rêves de burritos. partent en fumée. On passe des espoirs au désespoir en se rappelant que le bistrot Chez Dominique F est clos lui aussi le dimanche matin. Foutu pour foutu, on donne tout pour rallier l'arrivée en trombe. Ça pioche, la foulée est parfois vilaine mais toujours efficace. Les enceintes après le huitième kilomètre nous rappellent la dernière fois que nous avons avalé par mégarde du GHB en discothèque. Enfin ! La voici. La Place Vendôme désormais célèbre pour sa zone photo. Les photographes disposés tout le long de la chaussée nous prouvent que nous avons bien fait d'aller la veille chez le coiffeur à 8€. Nous écartons les coureurs qui osent nous serrer de trop près, faisons pointer nos tétons et déclenchons notre sourire numéro un pour entrer dans la postérité. Le sprint final est lancé.
C'est Idris qui franchira le premier la ligne d'arrivée en 42'36". Record Personnel. Jérémie arrive une minute plus tard en 43'39". Record Personnel. Lilian complète le podium en 46'45". Cédric achève le calvaire en 47'41". Il s'avouera quelques jours plus tard "déçu de son chrono". Le retour au plat pays ne sera pas fastoche, lui qui a fait croire à ses collègues hollandais qu'il courait le 10K en 37'41". Julie tape le parcours en 48'09". Cosette boucle l'affaire en 1h20'27" et monte sur la deuxième marche du podium des filles de la team. Même si Idris est encore en train de chercher le ravitaillement de l'arrivée, nous nous rendons sur le village pour admirer notre chrono sur l'écran géant et arborer fièrement notre belle collection de breloques. Une bonne surprise viendra ponctuer ce dimanche matin pas comme les autres, alors que nous discutons tranquilos de la poitrine d'Ellie Goulding sur le village. Jérémie entend derrière lui un énérgumène s'exclamer :
- "Oh la Jolie Foulée ! Comment ça va ?".
Il se retourne et découvre Bob Tahri, vainqueur de la course.
- "Hé
Bob !"
- "Alors t'as couru ?"
- "Bien sûr ! Et j'ai pété mon chrono. 43'49" Et toi alors
?"
7 octobre 2014
"RESTER DANS LE CANAPÉ TOUTE LA JOURNÉE C'EST PAS UNE VIE" - RENCONTRE AVEC KILIAN JORNET
Mercredi 1er Octobre, 18h45. Nous avons rendez-vous au
Cinéma Étoile des Lilas avec Kilian Jornet qui présente son film Déjame Vivir
pour la toute première fois en France. Des plages d'interviews sont aménagées
pour la crème des médias course à pied. C'est un véritable honneur pour nous de faire précéder
nos questions à celles de nos modèles Greg Runner et Jean-Pierre Run Run. Si l'interview
vaut le détour, le film n'est pas en reste. Pendant une heure, Kiki et
Sébastien Montaz-Rosset régalent avec une avalanche d'images à couper le
souffle. De l'arrête du Matterhorn aux records des ascensions du Mont-Blanc, de
l'Elbrouz et du Cervin (le nom du Matterhorn en Français), ce film relate les dernières épopées du
projet Summits Of My Life. Kilian Jornet les raconte.
Bonjour Kilian, tu
présentes ton projet Summits Of My Life et ton film Déjame Vivir (que l'on
pourrait traduire par "Foutez-moi la paix"), à qui s'adresse-t-il et
quelle est ta démarche ?
C'est un film qui s'adresse je pense à tous les passionnés
de course en montagne, tous les passionnés de montagne et puis au grand public
en général. Derrière les tentatives des différents records je pense qu'il y a
une façon de voir la vie, d'essayer de trouver du plaisir et les rencontres avant-tout.
Et puis surtout une transmission. Si on en est ici aujourd'hui c'est
parce-qu'il y a eu dans le passé des gens qui nous ont inspirés, motivés donc
on est comme un maillon d'une longue chaîne et c'est essayer de transmettre ça
aussi. Je pense que Sébastien Montaz-Rosset qui a filmé et réalisé le film a très
bien réussi à retranscrire cela.
Il y a cette phrase
dans Déjame Vivir qui nous a marqué : "son but c'est pas gagner, c'est
jouer". La montagne pour toi c'est vraiment un jeu ?
La montagne c'est un jeu, c'est du plaisir. Parce-qu'à
partir du moment où on est en-dehors du plaisir, ça perd un peu de son sens.
Pour moi le travail c'est une passion aussi. C'est toujours mieux comme ça.
Donc la notion de plaisir, la notion de jeu c'est très important.
On a l'impression que
tu ne redoutes rien. Tu ne t'es jamais dit que tu repoussais les limites un peu
trop loin ?
Bon, oai si on veut
rester dans le canapé toute la journée c'est pas une vie. La vie, c'est
trouver son bonheur, c'est aussi une part de malheur, c'est aller chercher un
peu plus loin pour se dépasser. Après il faut être conscient de ses propres
limites, et sur le moment de quels sont les risques que je vais prendre. Une
fois qu'on a accepté ça, on y va.
Crédits photo : Summits Of My Life |
"Tu cours c'est plus économique. Tu ne payes pas les sherpas, tu ne payes pas le bus"
Tu as dévoré le
Mont-Blanc, absorbé le Cervin et dominé le Mont McKinley. C'est vrai que la
haute montagne c'est plus beau que la région parisienne ?
Oai c'est sûr que c'est plus beau ! La beauté c'est une
chose qui est personnelle. C'est en montagne que je me sens accueilli, c'est en
montagne que je me sens en confort. Ailleurs je ne me sens pas à ma place. À Paris je ne me sens pas chez moi. Il y
a plus de danger pour moi ici à traverser un passage piéton où je vais regarder
d'un côté mais pas faire attention au feu, ou à emprunter des routes à sens
unique, qu'en montagne. Finalement chacun a son propre environnement.
Tu ne pourrais jamais
vivre en ville par exemple ?
Ah non ! J'ai vécu pendant deux-trois années aux Houches (2
985 habitants selon Wikipédia), c'est la plus grande ville dans laquelle j'ai
jamais habité, c'était déjà assez dur.
"Le plus difficile pour le record de l'Elbrouz, c'était
de passer les frontières russes et ukrainiennes."
Tu as été dominateur
sur ultra-trail et tu t'es maintenant tourné vers l'alpinisme. Quels sont les
prochains défis que tu as en tête ?
J'aime bien la polyvalence. Faire un peu de tout : longues
distances, courtes distances, kilomètre vertical, ski, haute montagne... J'aime
bien tout mélanger. Là je vais finir la saison de course à pied avec un kilomètre
vertical en Italie. Et puis après je vais faire l'Aconcagua et d'autres sommets
et après on rattaque directement avec la saison de ski.
Donc tu combines
tout. Tu n'as pas envie de te concentrer uniquement sur une discipline ?
Non, j'aime bien changer. Ça t'apprend des choses
différentes et c'est ça qui me plaît plutôt que de me focaliser sur une seule
discipline.
On met une
demi-journée pour faire l'arrête des cosmiques. En alpinisme tu nous
ridiculises...
Les Cosmiques, à bloc
à bloc s'il n'y a personne, ça passe en une demi-heure. Mais bon, il y a
toujours du monde, donc c'est toujours difficile.
Il ne faut pas qu'on fasse
la course sur les Cosmiques alors... Par contre on s'en fait une sur 10km sur
plat ? Quel est ton record?
Je ne l'ai jamais vraiment fait. J'ai couru les 10km l'Équipe, mais je ne sais
pas le temps que j'ai fait. C'était
peut-être 34' ou un truc comme ça (38'42" en réalité), mais on filmait en
même temps, c'était la rigolade. Mais bon c'est pas mon sport, c'est
quelque chose que j'admire, que j'aime suivre, mais ce sont des capacités
différentes.
Crédits photo : Summits Of My Life |
"De toutes les expés qu'il y avait au McKinley on était la plus gitane"
Chez Jolie Foulée on
ne porte jamais rien en dessous de nos shorts quand on va courir. Qu'est-ce-que
tu emportes comme équipement quand tu
pars gravir un sommet ?
Ça dépend de chaque sommet, des conditions du jour. Tu n'as
pas forcément un équipement type parce-qu'il faut l'adapter. L'Aconcagua par
exemple c'est un sommet où au niveau technique t'as rien, donc tu peux y aller
en baskets. Mais bon après il faut voir les conditions, le niveau de froid. Si
tu prends juste un collant, ou si tu dois prendre d'autres choses. Ça dépend
des conditions météo. Si tu pars par exemple faire l'arrête des Cosmiques, même
enneigé je peux y aller en baskets, mais je mets des crampons acier devant, alu
derrière, un piolet et ça suffit. En fait pour chaque sortie il faut réfléchir,
il faut vraiment la préparer. C'est pas l'équipement de montagne d'un côté et
l'équipement de trail de l'autre, c'est penser à ce que tu dois prendre pour
chaque sortie que tu fais.
Dès que tu en as la
possibilité, tu aimes bien courir en baskets, short, tee-shirt...
Oai j'aime bien courir en étant le plus léger possible,
après plus tu as des composantes techniques et météorologiques difficiles, plus
il faut emmener de choses.
Donc c'est la
recherche de liberté qui te pousse à faire ça ?
Oai je pense. C'est simple, je n'ai pas envie de trop penser
à ce que je dois emporter, je n'ai pas envie de porter trop de poids qui ne te
permettrais pas de bouger assez vite. J'aime bien pouvoir avoir du dynamisme,
et ressentir de la liberté.
Tu as déjà fait des
tests d'aptitude physique, de VMA ? Quels sont tes résultats ?
Normalement on en fait une ou deux fois chaque année. Et
après ça dépend de l'année. La VO2 max il y a des années où je suis à 88,
d'autres où je suis à 92 ou 93. Après en vitesse je ne sais pas parce-qu'on fait toujours les tests en montée.
On ne l'a jamais fait sur plat.
Merci beaucoup pour
ta disponibilité Kilian. Pour terminer, peux-tu nous donner ta définition d'une
jolie foulée ?
Une jolie foulée ça pourrait être la foulée du recordman du
monde de marathon qui est vraiment esthétique, mais ça pourrait être aussi celle
qui t'emmène découvrir des sommets et des paysages.
Bob Tahri nous a dit "pour moi une
jolie foulée c'est une foulée qui est efficace". Lui associe ça avec la
performance. Pour toi c'est plus l'esthétisme qui compte ?
Oai. La foulée qui est belle c'est celle qui te permet d'aller dans un endroit où tu peux voir des choses.
Oai. La foulée qui est belle c'est celle qui te permet d'aller dans un endroit où tu peux voir des choses.
Crédits photo : Summits Of My Life |
Crédits photo : Summits Of My Life |
Crédits photo : Summits Of My Life |
Plongez dans l'intimité d'un des plus grands athlètes
actuels en vous procurant le deuxième opus de la série Summits Of My Life : http://store.summitsofmylife.com/fr/
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